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Nancy Aubut
insouciance ou gravité, justesse des regards... magnifique...........
vers le temps qu'il nous reste...
où vont les clowns quand le spectacle est fini
mon bel inconnu
levée du jour sur la baie de St-Paul
Motus et bouche cousue
Dans le regard du monstre
présentation de l'artiste:
J’aime cultiver les hasards dans ma pratique artistique.
Parfois, c’est l’accident à réparer; plus souvent, c’est la source d’inspiration, la voie à explorer.
Je crois que chaque accident abrite un potentiel à découvrir. Il y a une espèce de joute amicale entre moi et le médium.
Habituellement, il se plie à ma volonté, mais j’aime aussi lui lâcher la bride, afin qu’il s’emballe et me surprenne; alors je découvre une œuvre non préméditée, comme créée d’elle-même. La matière et la gestuelle deviennent, ainsi, le véhicule du contenu, le reflet de mes songes.
Même si ma production actuelle est un peu plus figurative, je me plais à laisser transparaître les textures au travers des sujets. Elles créent ainsi des accidents de parcours, rythment mes compositions et imposent un second langage plastique, un arrière-plan plus profond et intimiste.
Réaliser des textures en travaillant le médium à la spatule est ma façon de m’approprier le support, d’apprivoiser la surface et de faire face à la toile blanche.
Par mon art, j’exprime toutes mes dimensions, mes émotions comme mon quotidien, mes réflexions
transpercent mes œuvres que je le veuille ou non.
transpercent mes œuvres que je le veuille ou non.
Après avoir représenté la lourdeur du quotidien d’une famille ayant un enfant autiste dans une exposition solo et la publication d’un livre (Éveil à l’autisme, Impact! Éditions 2008), ma démarche s’articule autour de la représentation et de la recherche des plaisirs quotidiens.
Comme une quête du bonheur, de la beauté de la vie, de ces petites choses qui meublent notre intérieur, qui enrichissent nos souvenirs. De ces moments qui rendent belle la vie, en font un lieu de rencontre et d’échange.
Parmi cette liste assez longue de mes petits plaisirs quotidien, il y a le café.
J’adore le café, plus que son arôme, c’est l’idée du café qui me plaît et m’inspire. Il est un prétexte à prendre une pause, une invitation à la détente, un lieu de rencontre. Témoin privilégier de grandes amitiés, de petites confidences, d’inoubliables déclarations, les services à thé, font partie de nos rituels de vie. Ils rythment nos journées et allègent le quotidien.
Dans la composition de ces natures mortes, je fais abstraction des personnages.
J’adore le café, plus que son arôme, c’est l’idée du café qui me plaît et m’inspire. Il est un prétexte à prendre une pause, une invitation à la détente, un lieu de rencontre. Témoin privilégier de grandes amitiés, de petites confidences, d’inoubliables déclarations, les services à thé, font partie de nos rituels de vie. Ils rythment nos journées et allègent le quotidien.
Dans la composition de ces natures mortes, je fais abstraction des personnages.
En mettant l’objet au centre de la création, j’aspire à recréer ce lieu d’échange, de confort et de réconfort où le spectateur fait partie de l'œuvre et est invité à prendre place dans la mise en scène.
Comme le café, le sujet de mes œuvres n’est au fond qu’un prétexte. Cette production se veut une invitation et est, je crois l’expression de mon besoin d’entrer en relation et par mon art, de toucher les gens.
Parallèlement à la création de ces natures mortes, je travaille actuellement sur une série de regards qui
constitueront ma prochaine exposition solo, provisoirement intitulée “Regard sur le monde” . Faisant
suite à ma démarche, je m’interroge maintenant sur la capacité au bonheur des gens. La perception
de la vie est bien différente d’une personne à l’autre et le bonheur est bien souvent qu’une question de perception.
Alors, je focus sur le regard, ces portes ouvertes sur l’âme, à la recherche de cette étincelle particulière à chacun.
Mes œuvres sont le fruit de mes réflexions et de mes observations. Peu importe le sujet représenté,
l’objet est toujours le même : le comportement humain. L’ homme me fascine, j’aime l’observer. Souvent, je le critique, parfois je m’en moque, mais par-dessus tout, je m’en inspire. La famille et ses membres sont une cellule sociale qui m’inspire et me préoccupe particulièrement....
(tiré de la présentation de l'artiste)
J'espère vous avoir donné l'envie de la découvrir.
rendez-vous sur son site :
EL PINTOR PEPE MADRID NOS HA DEJADO
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